aet-en-dro

Quitte tout et tu retrouveras tout.

Mardi 5 janvier 2010 à 23:43

Si un jour...


Ce n'est peut-être qu'une mauvaise passe. Le temps, le froid, la fatigue, l'ambiance, le contexte, la solitude. Comme j'aimerais que ça ne soit toujours qu'une mauvaise passe qu'on puisse expliquer bêtement et qui s'en irait pour ne plus revenir. Comme j'aimerais que mes nerfs cessent de jouer à l'oscilloscope. Haut, bas. Entre l'euphorie et les bas fonds sans jamais de répit et avec si peu de demi-mesure entre chaque que ce n'est qu'une lourde chute à chaque fois. Un sommet, une chute vers le bas. Un abysse, une chute vers le haut. L'un et l'autre aussi violents, l'un et l'autre aussi fréquents.

Un jour de l'optimisme, la foi en l'avenir, au fait la confiance que le futur importe peu et que seule compte l'existence quelle qu'elle soit. Et le lendemain le défaitisme, l'amertume face au monde et ses pions, les regrets. Entre chaque une tornade. Et jamais aucune raison, aucune explication à la confusion. Comme j'aimerais qu'il y ait une solution keynésienne pour résoudre les fluctuations, les continuelles croissances et chutes du moral. Le lunatisme est-il une maladie ? Peut-on s'en guérir ?

J'aurais voulu être plus forte, faire face et grandir au lieu de régresser. J'ai promis de ne pas pleurer et je m'y suis tenu, ce qui n'est déjà pas si mal. Et pourtant si peu. Je sais que pleurer ne sert à rien d'autre qu'avoir l'air con et mal à la tête. Ce n'est pas une grande victoire que d'avoir dépassé ça. Alors quoi. J'en rêve encore, j'y pense, je me souviens d'un passé erroné et me persuade d'un futur chimérique. Ce n'est pas ça, devenir raisonnable, ce n'est pas ça. Et pourtant j'y crois, je crois en toi, même si. Même si.

Dis, quand reviendras-tu ?


Peu m'importe, si tu m'aimes.




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Vendredi 30 octobre 2009 à 0:39

Bulle de chagrin, boule d'incertitude. Ça serait bien, parfois, de pouvoir mettre absolument tous les doutes à la poubelle. Histoire de vivre un peu sans se prendre des questions en plein nez. Je les envie, les gens qui savent faire ça. C'est injuste, un peu. Ça serait bien qu'on soit tous égaux face à la raison.

http://aet-en-dro.cowblog.fr/images/fille2.jpgMais non. Non, point.
Arrache-moi la tête, que je ne puisse savoir. J'ai le corps qui saigne, et j'essaie plus ou moins de l'ignorer tandis que mon cœur frappe dans tous les sens comme s'il essayait coûte que coûte de s'arracher à ma poitrine. Est-ce un bon jour pour s'arracher le cœur ? J'y songerai.


Sans toi je suis une blague de mauvais goût.
C'est agaçant, un peu. Je fais le pas, prends des décisions, et bizarrement il se trouve que ce ne sont jamais les bonnes. Je me casse la gueule, et hop ! encore une fois. J'en ai marre, aussi. Ça commence à être fatigant, de tomber. De haut.

Alors voilà. En attendant je m'applique, avec une rigueur méthodique, à faire les choses n'importe comment. Il semble que je voie tout en flou, de travers. Il me faudrait un oculus reparo à mes lunettes. Mais est-ce que ça marcherait, au moins...

Voilà ce que j'aimerais, oui. Oublier les remords et regrets associés et tracer un chemin. Pas sans embûches c'est impossible. Mais. Pas au bord d'un ravin. C'est tout. Arrache-moi le cœur, que je ne puisse plus avoir peur.

Tu es bien là-bas, restes-y. Tu dis qu'il faut du temps, qu'aimer n'est pas un jeu d'enfant. Je sais bien que tu mens. Mais je suis seule à présent. C'est lourd, parfois, à porter. Mais au final on ne fais plus vraiment attention. On s'habitue, d'une certaine manière. Sans s'y faire jamais vraiment.

Alors voilà. Ça recommencera pareil à chaque fois, je sais. Tu passeras chez moi. Tu me consoleras. Je m'endormirai dans tes bras. Juste avant que le réveil sonne. Et que la vie t'arrache à moi.
 

J'en ai marre. C'est juste ça. Simplement.

 


 

 

 


Extraits :
Ainsi Soit Je, Mylène Farmer
En Attendant, Carmen Maria Vega
Arrache-Moi, Louise Attaque

Mardi 29 septembre 2009 à 16:24

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Est-ce que l'on sait au moins pourquoi on se pose autant de questions, pourquoi, même quand tout semble aller bien, on sature notre esprit avec des doutes et des incertitudes qui n'ont pour autre aboutissement que le mal qu'ils nous font? L'intérieur de ma tête est comme une étrange forêt. Des branches entremêlées, crochues comme les peurs qui nous serrent le cœur. Des sentiers en friche, au tracé incertain, chaque fois abandonnés avant d'avoir pu mener quelque part. Des clairières lunaires dont la clarté semble cacher plus encore que l'ombre des arbres, derrière l'apparente sûreté perfide d'un sourire. Des cris d'oiseaux perdus au fond des bois comme autant de mensonges ; mais quelle est la vérité ? Des yeux étincelants sous les feuilles, plaies suintantes qui rougeoient sans jamais cesser de vous hanter. Des explosions soudaines de couleurs sous les racines épaisses et enchevêtrées, une musique douce, sous l'écorce, qui ne sait se faire entendre : tendez l'oreille. Jamais une orée, jamais une issue. Seulement un insondable fouillis discontinu, encore et encore, dont on se peut s'extirper ; une cage inviolable mais protectrice, pour sauver ce qu'il reste de raison au fond des broussailles. On ne sort pas de sa tête. Il faut vivre avec ce qu'elle nous offre. Ce ne sont jamais les personnes que l'on aurait cru qui nous manquent le plus. La nuit, je rêve, et au réveil c'est comme si toute la solitude déjà accumulée doublait de volume. Quelque chose entre nous s'est brisé. Le sentez-vous, vous aussi ?

Samedi 12 septembre 2009 à 23:21

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Ne pas parler. Surtout, ne rien dire, à personne. Je n'aime pas lorsque les gens savent. Pas parce qu'ils savent, mais à cause des conséquences que ça a. Au fait, je n'aime pas l'attitude des gens qui savent. C'est dû au fait que lorsque quelqu'un est au courant de ce qui vous arrive, il est persuadé de vous comprendre. Je ne supporte pas leurs regards ou sourires entendus à la moindre occasion, comme s'il fallait absolument qu'ils rappellent que oui, ils sont au courant de tout. Du genre « Tu vois, on est vraiment amis, je sais ce que tu ressens à chaque seconde ». Je ne joue pas les incomprises. J'aimerais juste que les gens arrêtent de croire qu'on est pareils, qu'on vit la même chose, qu'au fond ça se vaut. Sortez de ma tête.

Ce serait bien, finalement, de se contenter d'échanger. Ne me demandez pas de conseils, ne me proposez pas de jugement. Écouter, seulement, est-ce possible ? Certainement pas. Alors il ne faudrait plus utiliser de mots. Mais avec qui peut-on échanger son vécu sans même prendre la parole, sans même écrire quoi que ce soit ? Faut-il se connaître par cœur pour ça ? Ou au contraire faudrait-il se trouver face à un presque inconnu qui se contente de capter des sentiments, de se les approprier à sa guise pour ressentir quelque chose, même si ce n'est pas la même chose que vous ?

J'aimerais ne partager que des sentiments avec les gens. Du bonheur, de la mélancolie, de la fierté, de l'amusement, de l'espoir... Passer par des expériences et se contenter d'éprouver quelque chose envers ou avec quelqu'un, sans suites, sans jugements, sans que ça aie une quelconque conséquence dans le futur de la relation. Mais c'est impossible. Parce que quand quelqu'un sait quelque chose sur vous, il vous jugera et vous analysera toujours par rapport à ce vécu dans le futur. Et vice versa. On n'y peut rien.

Alors non, je ne dis rien, surtout pas. Comme pour préserver un idéal qui finira en fumée. Comme si ça pouvait m'amener quelque part de refuser les règles simples de relations sociales, comme une gamine butée ou une adolescente en crise. Comme si ça pouvait marcher. Ne me demandez pas pourquoi je dis tout ça, pourquoi je perds du temps à penser et écrire des choses aussi inutiles que ridicules. Ce qui différencie l'Homme de l'Animal, c'est la raison. Mais c'est cette même raison qui, en nous faisant dérailler, nous envoie ramper bien plus bas que les animaux. En admettant que l'Homme soit en haut de l'échelle. C'est une autre histoire.


Quant à l'image, c'est là juste parce que j'ai encore passé un bon moment à la regarder aujourd'hui. Je ne saurais vous dire exactement pourquoi, et je n'essaierai pas parce que ça deviendrait encore plus incompréhensible que ce qui précède. Si le style vous plait, merci d'aller visiter le site de l'artiste à cette adresse : http://www.2h2o.book.fr/. Ça en vaut la peine.

Mercredi 12 août 2009 à 13:52

http://1.bp.blogspot.com/_THSpp-e4mGA/Rfwo4W8lj-I/AAAAAAAAAAc/2u_wp60zMYo/s400/1128960493_Damon1.jpg
Vacances en Août. Il y a eu d'abord un voyage au Bout du Monde. En musique. Le meilleur concert : Thomas Fersen. Le meilleur endroit : le châpiteau. Le meilleur moment : indicible. Ensuite une semaine de repos total. Ruglastren : vive la belote. Il faut manger, hein ! A la maison, atelier musique. Accordéon et guitare anarchiquement mis en pratique. Le FAR : des antipodes et des émotions particulières. Le Diben, façon sport aquatique. Kayak sur eaux agitées pendant plus d'une heure en hurlant à plein poumons des chansons de notre grand répertoire. Benjamin adore les échangeurs. Et puis, partout, l'apéro, bien entendu. 
Demain, départ pour la montagne où il est prévu de randonner copieusement de façon à se vider la tête et le corps des pensées et toxines incongrues. On reviendra plus tard.



 



Artistes de mes vacances

(entre autres)
(il convient de cliquer pour avoir un aperçu auditif ou vidéographique)

Within Temptation

BLUR

Blackmore's Night

Adela Diane

Amy MacDonald

Kimya Dawson

Nightwish

Eluveitie

Green Day

U.N.P.O.C.


Au passage, merci à Skyzowind
dont les
listes de lecture sur Deezer
m'ont pas mal inspirée ces derniers temps.

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