aet-en-dro

Quitte tout et tu retrouveras tout.

Vendredi 27 mai 2011 à 23:25

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You can hold me down, take the pain away
Hope I've found, another day, like yesterday



C'est marrant de changer de portefeuille. On se rend même pas compte de tout ce qu'on accumule là-dedans. Ou plutôt, on s'en doute, étant donné qu'il déborde de partout jusqu'à craquer, causant le dit changement de portefeuille. Mais c'est seulement quand on le vide des précieux bouts de papier le remplissant (euphémisme initialement destiné à désigner l'innommable bordel vieux de six ans – au moins – qui sert de farce à l'objet) qu'on réalise qu'au fait, ce sont de vrais trésors qu'il contient. Sans tomber dans la nostalgie mièvre et larmoyante, ça fait tout drôle de retomber sur certaines choses. Des tickets de cinéma allant des Brigades du Tigre à Mon petit doigt m'a dit, en passant par le Oliver Twist de Polanski ou Indigènes. Des vieilles photos, les potes, la famille, même des ex, tiens. Des cartes de mutuelle et européennes expirées. Des feuilles de conversions euros/livres/couronnes danoises, et des vestiges de pièces qui vont avec. Des tickets de train et de métro, de France ou d'ailleurs. Des machins qui servent à rien mais qu'on a gardé quand même, genre un vieux trèfle à quatre feuilles tout desséché (même si selon certains, c'est le trèfle à trois feuilles qui envoie du steak). Des cartes de réduction pour le train en Écosse. Des papiers avec les listes de bouquins à acheter pour la fac. Des cartes de fidélités pour des magasins improbables – même qu'on a honte d'y être allé un jour. Et puis des tonnes de tickets de caisse à ne littéralement plus savoir qu'en faire. Je crois qu'on a moyen de savoir beaucoup de choses sur quelqu'un rien qu'en vidant son portefeuille – ça explique ma manie compulsive de faire subir ça à tout mon entourage.

Ça n'est pas officiel mais c'est comme si. Le sixième semestre est validé et la licence est terminée. Une nouvelle étape, quand on peut dire qu'on a bac+3 – oh yeah (Niveau qui ne sert à rien, on est d'accord. N'empêche qu'on se sent puissant). C'est enfin possible de regarder un peu plus loin. Oui non parce que bon, faut pas exagérer, accomplir une nouvelle étape dans sa vie ça ne passe pas uniquement par un changement de portef' (quoique...). En ce moment, ça passe aussi par de nouveaux films et de nouveaux artistes chaudement (et justement) conseillés. Je vais d'ailleurs en laisser un échantillon ici puisqu'on ne rencontre pas tous les jours une musique à couper le souffle malgré (grâce à ?) sa simplicité.



Mercredi 25 mai 2011 à 18:21

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How many roads must a man walk down before you call him a man ?
How many times must a man look up before he can see the sky ?
The answer, my friend, is blowin' in the wind.


Sûr, c'est pas mal d'être né le même jour que Bob Dylan. Même si au fond qu'est-ce qu'on s'en fout. Sûr, c'est pas mal d'avoir atteint la majorité internationale. Même si au fond je n'en ferai pas grand chose, pour l'instant. Pour l'instant je regarderai vers demain sans le voir vraiment, parce que je ne veux pas savoir à quoi il ressemblera. Comme d'habitude, enclencher le mode au jour le jour, et ne pas trop attendre des autres ou des lendemains – ils finissent toujours par vous tourner le dos. À part quelques uns, évidemment. C'est drôle de voir qu'aux côtés des indétrônables, ce sont finalement ces rencontres inattendues, cocasses ou indésirables de prime abord, au détour d'un pub, d'un couloir de la fac, à l'autre bout d'une route ou d'un téléphone, qui se révèlent les plus durables. Les choses changent, on ne les apprécie certainement plus de la même manière. Soyons clair, à 21 ans et un jour, on n'a encore rien vu et rien compris. Mais bon, on a quand même eu le temps de vivre deux trois trucs et d'en apprendre quelque chose. Suffisamment, en tout cas, pour avoir soif de plus, beaucoup plus. Tout recommence, dans un immense flou de couleurs en fusion. Allons-y.


There's a fork in the road
I'll do as I am told
But I don't know who I want to be

Lundi 9 mai 2011 à 16:56

Hello there. Tu sais, lorsque tu vois un film et que ça te donne envie de changer ta vie. Quand tu écoutes une chanson et que ça te donne envie de partir très loin, sans but précis, juste partir. Quand tu rencontres quelqu'un et que tu voudrais le suivre dans ses rêves, ou l'emmener dans les tiens. Quand tu regardes les nuages, et que tu te dis «voilà, c'est là que je veux être », sans pour autant savoir ce que ce «là » que tu évoques représente vraiment. Ces derniers temps, j'en ai passé du temps perchée sur le bord d'une fenêtre, à écouter de la musique ou les bruits de la nuit. Parfois jusqu'au point du jour, à voyager par l'esprit à défaut de le faire physiquement. Je ne suis jamais allée bien loin, je n'ai rien fait de grand de ma vie. Peut-être pas encore, ou bien peut-être que ça finira par me suffire, un jour. Peu importe. Toujours est-il que je considère cet océan de possibilités. Un jour je construirai un pont et je franchirai l'espace entre moi et ce «là » que je ne connais pas encore. Rien ne presse, rien ne me retient. Le temps de parfaire à nouveau ma fidèle carapace, et de rassembler les forces pour me jeter dans le courant et commencer à bâtir de nouvelles fondations.


Is it wrong to say that I don't really like you ?
Do you think that I'll still be strong without you ?
And I know that I'm still gonna think about you
Well, I need some time to say that I'll be fine without you.


Lundi 2 mai 2011 à 19:44

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Le regret de ne pas avoir pu t'offrir le ciel et la lune

Peut-être aurais-je dû partir quand j'en avais encore l'occasion





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