Tea. Cigarettes. Music. Movies. & Friends.
On lutte contre la pluie et le corps qui se rend malade, comme ça, simplement, rien besoin de plus. On regarde le chien, embêté par un bout de fil pendu à sa langue parce qu'il a mangé un bout de pull, qui essaie tant bien que mal d'attraper des mouches en s'aplatissant contre les vitres. On sort les guitares, violon, djembé, ukulélé et tambourin, et on fait vibrer nos voix cassées, quitte à faire tomber la pluie un peu plus fort. On se perd sur des chemins boueux et on fait gicler nos envies d'ailleurs. On meurt quelques heures sur le canapé en espérant se réveiller dans une autre ère, une autre île, un autre temps, peut-être. On essaie de faire les bons choix, entre la raison et le cœur qu'on hésite à remettre déjà en marche. Parce que la mécanique fragile, sauvée de justesse il y a quelques mois, n'en demanderait pas plus pour voler en éclat, planter ses boulons dans les diffuseurs de bonheur, avant de rouiller et de les abandonner à l'agonie – comme à chaque fois. Comme si on n'avait droit au bonheur que pendant un temps donné, et qu'il nous fallait immanquablement ensuite faire la queue à nouveau pour profiter d'une brève nouvelle tournée. I'll probably take another ride... another time. Et puis, sous les notes d'une musique aux accents western, dans un nuage de fumée, essayer de ne plus y penser.
D'une, "lol" pour l'interjection à ce vieux John, Liberty Valence c'était littéralement mythique.
De deux on a finit par faire revenir le soleil, preuve que tt n'est pas perdu.
De trois je sais pas pquoi, mais j'aime bcp l'atmosphère de ce qui est écrit dans cet article. C'est flou et en mm tps ça laisse deviner de lointains horizons (on the road again!!).
De quatre (comme ns ! =D), merci pour ces qques jours et bon courage pr la suite. On pense à toi !
Bibi