aet-en-dro

Quitte tout et tu retrouveras tout.

Lundi 23 août 2010 à 23:11

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Ainsi donc, pour vous,
moi, petite Solène,
Celle qui met les bouts
dès qu’on lui dit : « Je t’aime »
Ainsi donc, pour vous,
mon âme va, bohème,
D’un corps à l’autre et tout ça,
selon vous, sans gène.

Mais s’il est vrai que pour moi
l’amour n’a qu’un prix :
Celui d’un grand tracas
qui s’enfuit sans un cri,
Les raisons qui me poussent
à vivre cette histoire
Ne sont connues de tous
et restent à mon égard
 

 

 

 Les Ogres de Barback 







Je suis désolée, une fois encore ce n'est pas ça. Cette fois encore ça avait bien commencé, cette fois encore ça aurait peut-être pu marcher, qui sait, malgré tout. Mais cette fois encore, ce n'est pas de l'amour. Ça ne peut pas être ça. Aimer ne rend pas si triste. Si on sent que ça fera moins mal de s'éloigner plutôt que d'essayer, à quoi bon tenter le diable ? Alors non, désolée, encore une fois, désolée. Ce n'est pas bien grave, au fond.
I've always thought that I would love to live by the sea, to travel the world alone and live more simply. I have no idea what's happened to that dream, as there's really nothing left here to stop me. But if my life is for rent and I don't learn to buy, well I deserve nothing more than I get, 'cos nothing I have is truly mine.


Mardi 3 août 2010 à 1:58

http://aet-en-dro.cowblog.fr/images/mask-copie-1.jpgJ'ai des envies de voyage lointain, dans des lieux si distants qu'ils n'existeraient peut-être même pas. Des envies de solitude pour faire le point et me rendre à des évidences. Des envies d'être très entourée par peur de ces évidences où la réflexion pourrait mener mes pas. C'est beau la mer, c'est bien quand le vent arrache les pensées sous la peau. I tell you, love is a curse. J'écouterais bien les nuages passer, histoire de connaître leur mélopée, et leurs songes derrière les brumes. C'est bien de savoir la lumière sur soi, la chaleur d'un astre dans ses orbites, brûler, trembler, se pulvériser en un tas de poussières de fatalité. J'aimerais passer encore ces heures entre petits cousins à battre d'un même cœur devant une simple télé. Ces gens que j'aime le savent-ils cependant ? J'aimerais savoir pourquoi malgré tout mon chemin semble toujours s'accrocher aux souvenirs, se complaire dans la complexité, se suspendre à l'impossible. Je voudrais bien avoir le cran d'admettre à haute voix à quel point l'enthousiasme de cet écossais complètement illuminé me manque, je voudrais bien déjà me l'avouer à moi-même. Ce serait bien que cette sensation indescriptible au fond de mes tripes trouve la porte de sortie. J'ai besoin de ne plus penser, mais si ça provoque le vide, alors quoi. La raison est dangereuse, disloquée sur les murs du cerveau.


À quoi ça sert au juste.
Pourquoi ça ne veut rien dire.


 




It's never to become
For I am not the one

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