aet-en-dro

Quitte tout et tu retrouveras tout.

Samedi 24 septembre 2011 à 15:36

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Si on verse dans la métaphore foireuse – c'est un peu ma spécialité. Il y a quelques mois, je surfais à fond au gré d'une vague inattendue, mais extrêmement bienvenue. Je n'étais pas telle Brice de Nice, à l'attendre indéfiniment et en y mettant tout mon cœur. Je flottais là à la faveur des courants, sans vraiment me soucier de l'endroit où ça allait me mener. Et puis cette vague est arrivée, sans prévenir, et j'ai tenté ma chance. Et je ne l'ai pas regretté – loin de là. Ça a duré, quelques temps. Suffisamment pour que je trouve un certain équilibre, pour que la confiance s'installe. J'ai commencé alors à relever la tête, à regarder vers un futur éventuel. Est-ce que ça m'a perturbée, est-ce pour une toute autre raison ? la vague est alors allée mourir prématurément sans que je réalise quel rocher avait bien pu l'arrêter. Dans ces cas-là, normalement, on se pose, on reprend ses esprits avant de repartir. Mais j'ai eu peur. Ce n'était pas un brusque « coup de foudre » ou quelque orage de ce genre qui m'a jetée à nouveau dans la tempête. Lorsque tout s'est arrêté, j'ai su, que j'allais tomber, couler, toucher le fond. C'était inéluctable et je n'y échapperais pas. Et ça, ça m'a fait atrocement peur. Alors quand j'ai vu une autre vague arriver, je n'ai pas cherché à être raisonnable ou intelligente. J'ai dévié de trajectoire pour la rejoindre, juste pour être sûre de ne pas sombrer – pas tout de suite. Et depuis je suis là, à glisser de plus en plus vite, et je ne sais pas comment et si je dois m'arrêter. J'ai bien peur de n'avoir fait que repousser le moment où il faudra plonger au plus profond pour trouver le moyen de remonter. Je sens que je m'enfonce entre deux eaux, incapable de prendre une décision. J'ai la certitude que si je m'abandonne à cette vague, je ne trouverai qu'un roc sur lequel je me briserai. Mais l'aventure est si belle que je me prends à espérer qu'elle finira par me mener à un rivage auquel je pourrai m'amarrer, pour longtemps. L'espoir. La force des fous. "Sanity and happiness are an impossible combination" (Mark Twain). Me reste à déterminer quelle qualité me correspond le mieux.

♪ Lana Del Rey - Video Games ♪

Dimanche 18 septembre 2011 à 17:15

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Just because you know my name
Doesn't mean you know my game


Le fait est qu'on ne peut jamais avoir l'esprit tranquille. Il y a toujours quelque chose à penser, quelque chose à faire, et bien évidemment les gens avec qui on a à interagir n'y mettent pas tant que ça du leur. Puisque ça serait trop simple que ça se règle facilement. Ça serait trop simple si les choses étaient bien organisées. Ça serait trop simple de nous les expliquer. C'est tellement mieux de ramer et de se noyer dans sa merde, c'est vrai, ça apprend la vie, c'est certain. Très utile. Alors bon quand on est dépassé par toutes les absurdités qu'on nous balance à la figure, on finit par plonger tout entier dans la dite absurdité, s'y perdre et ne plus en revenir. En clair, devenir con. Après on a le choix : le con qui gueule sur tout le monde, ou le con passif qui se contrefiche de tout. J'ai choisi la deuxième option. Ou plutôt elle m'a choisi, parce que je ne suis pas quelqu'un de sanguin. De toute façon je sais que m'énerver ne changera rien, alors pourquoi s'en donner la peine. Et à côté de ça, est-ce que c'est normal que des parents aient besoin de voir leur enfant craquer complètement pour arriver à se rendre compte qu'ils lui font du mal ? C'est utile, aussi, de pousser le bouchon au maximum, juste histoire de vérifier que je peux avoir des émotions ? Non, je ne suis pas un robot, et moi aussi je pète un câble. C'est pas parce que je ne passe pas mon temps à piquer des crises que je ne me rends pas compte des choses. C'est interdit de se taire, d'intérioriser ? Ça vous angoisse tant que ça que je procède de cette manière ? Je ne sais pas du tout où j'en suis et j'aurais simplement besoin de calme pour y réfléchir un peu. I guess I should thank you for your
patience and kindness, golden head. En attendant il serait grand temps que le jour du départ arrive, peut-être que ça éclaircirait un peu cet immense foutoir. D'ici là, please stay tuned. Avec un peu d'aide, de private jokes et de bonne musique, je finirai bien par me calmer – comme toujours.

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