aet-en-dro

Quitte tout et tu retrouveras tout.

Dimanche 31 janvier 2010 à 18:00

You were always there to hold my hand when times were hard to understand, but now the tides of time have turned. They keep changing. Seasons range, but you remain the same : a steady heart, a sun to rain. You'll be the light that's shining bright high above me. Autumn cold, losing heart. There is a meaning to all that fades. Freezing winds were stayed by warming words to touch your healing to the hurt. I'll treasure every lesson learned to the embers. A memory stays to guide the way and whisper : don't lose sight, don't deny, we're leaves meant to fall, there's a meaning to all our seeds of eulogy, to sow along with dreams, fill the need that can leave us grieving alone. A symphony resounding in our minds guides us through what we knew would come all along.

 

À quoi ressemble donc ma vie à ce jour. Quoi de neuf au quotidien. Je n'ai pas envie de parler d'études, de beaux sentiments, d'expériences ramifiantes. Je n'ai pas envie de parler ces derniers temps. Je n'ai pas peur d'être seule sans personne autour de moi, seulement d'être seule en moi-même. Mais ça, ça va. Et puis je régresse jour après jour. Bientôt il me faudra réapprendre à lire le sens de la vie, réapprendre à compter les jours jusqu'à ce que. J'ai essayé plusieurs fois de m'engager dans des histoires qui avaient l'air jolies, de loin. Vous voulez vraiment savoir, eh. La dernière fois ça a duré deux semaines. Je me plais à blâmer les autres mais je sais très bien que le problème vient de moi. Je ne sais plus faire confiance. C'est terrifiant de s'attacher à quelqu'un. Je vis dans la peur obsessionnelle de perdre les gens que j'aime. C'est ridicule mais je n'ai plus la force. C'est méprisable mais j'ai peur. Quand tu te réveilleras, je t'emporterai dans mes bras. Et c'est tout, je lâche l'affaire, j'ai fini de m'acharner. Ça ne marche pas. Je me retire de ce jeu avant qu'il ne m'achève, je préfère cette solitude à la terreur de perdre. J'attends tranquillement, patiemment, que tout soit terminé. Retrouver peut-être ce que j'ai perdu. Sinon, c'est pas grave. Du fond de mon être, ne plus rien attendre que la fin, un jour peut-être, et imposer espoir à mon destin.

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Sometimes I feel like I don't have the words
Sometimes I feel like I'm not being heard
And then I fear I'm feeling nothing more

Mardi 5 janvier 2010 à 23:43

Si un jour...


Ce n'est peut-être qu'une mauvaise passe. Le temps, le froid, la fatigue, l'ambiance, le contexte, la solitude. Comme j'aimerais que ça ne soit toujours qu'une mauvaise passe qu'on puisse expliquer bêtement et qui s'en irait pour ne plus revenir. Comme j'aimerais que mes nerfs cessent de jouer à l'oscilloscope. Haut, bas. Entre l'euphorie et les bas fonds sans jamais de répit et avec si peu de demi-mesure entre chaque que ce n'est qu'une lourde chute à chaque fois. Un sommet, une chute vers le bas. Un abysse, une chute vers le haut. L'un et l'autre aussi violents, l'un et l'autre aussi fréquents.

Un jour de l'optimisme, la foi en l'avenir, au fait la confiance que le futur importe peu et que seule compte l'existence quelle qu'elle soit. Et le lendemain le défaitisme, l'amertume face au monde et ses pions, les regrets. Entre chaque une tornade. Et jamais aucune raison, aucune explication à la confusion. Comme j'aimerais qu'il y ait une solution keynésienne pour résoudre les fluctuations, les continuelles croissances et chutes du moral. Le lunatisme est-il une maladie ? Peut-on s'en guérir ?

J'aurais voulu être plus forte, faire face et grandir au lieu de régresser. J'ai promis de ne pas pleurer et je m'y suis tenu, ce qui n'est déjà pas si mal. Et pourtant si peu. Je sais que pleurer ne sert à rien d'autre qu'avoir l'air con et mal à la tête. Ce n'est pas une grande victoire que d'avoir dépassé ça. Alors quoi. J'en rêve encore, j'y pense, je me souviens d'un passé erroné et me persuade d'un futur chimérique. Ce n'est pas ça, devenir raisonnable, ce n'est pas ça. Et pourtant j'y crois, je crois en toi, même si. Même si.

Dis, quand reviendras-tu ?


Peu m'importe, si tu m'aimes.




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