aet-en-dro

Quitte tout et tu retrouveras tout.

Mercredi 29 septembre 2010 à 18:47

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Par où commencer. Chaque page blanche pose la même question. Chaque ligne noircie y répond différemment. Y a-t-il vraiment une question, y a-t-il seulement une réponse. N'y a-t-il pas simplement que des mots mis bout à bout avec lesquels on se débat, on danse, puis on discute. Les mots entre les lignes répondent à nos interrogations muettes. Il n'y a d'autre réponse que quelques tâches d'encre sur du papier. Étrange vraisemblance.

En débloquant cette porte scellée depuis des années dans mon âme, il semblerait que j'ai laissé échapper des barrières insoupçonnées. Comme si je n'existais plus vraiment, et que le monde autour était devenu aussi flou, aussi fou que je le suis. Je suis ailleurs, et l'existence des autres semble abstraite bien que perceptible. Je suis une partie de ce tout dans et avec lequel je vis, je parle, je ris, je partage. Mais détachée, rien ne semble plus avoir avoir d'importance. La musique dans les oreilles, le sourire sur les lèvres, le regard dans le ciel, j'arpente les rues en suivant la mélodie.


Quand je danse en marchant, ça fait sourire les passants...
C'est déjà ça


Et vous, où êtes-vous ?

Samedi 18 septembre 2010 à 21:32



Je pensais être écœurée à vie de cette chanson
Mais en fait non.
Et oui, je suis gravement en période Amy Macdonald, c'est vrai.
Mais c'est pas ma faute si ses chansons sont si belles et si vraies
tout en restant si simples.
Et puis les vues urbaines de
ce clip, ça me fait quelque chose
tout de même ^_^

 


La fac, la reprise... wôa. J'avais oublié comment c'était une journée en cours, à écouter les profs déverser leur cours qu'on se doit de boire telle une parole divine. Heureusement quand on arrive en troisième année de fac et qu'on est passionné, on commence vraiment à considérer les dits cours comme la bonne parole. Surtout quand c'est de l'histoire de la langue anglaise et qu'on refait la période romaine en Grande-Bretagne avec un prof aussi captivant que Père Castor quand il raconte des histoires.

Et toujours dans le chapitre ma vie vous intéresse à mort le castor, aujourd'hui est jour de fête car c'est jour de ravitaillement en crédit téléphonique, et force est de constater que quand on n'est pas habitué, ça s'épuise vite ces choses là.


Quant aux relations à distances, je n'apprends rien à personne en signalant leur complexité. Pas facile de garder son attachement intact dans ces conditions. Pas facile de rester sur les rails, de se souvenir toujours. Mais pas de panique. Je crois que j'ai fait suffisamment de choses stupides dans le passé, et les ai assez regrettées pour faire preuve de plus de constance cette fois ci. Ça fait pas que du bien, là, d'aimer. Mais c'est merveilleux, quand même.

Be patient. Be free. Be radical. Life is long.


Lundi 13 septembre 2010 à 19:43

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Parfois ça fait mal à en crever. Comme si quelque chose allait exploser à l'intérieur du ventre, quelque chose qui s'agite tellement violemment qu'il semble vouloir tout dévaster. C'est à en souhaiter s'arracher le cœur. Et puis il y a ces rêves chaque nuit où malgré le fictif on y croit, ces souvenirs un peu flous dans une caisse mal rangée, ces mots qu'on se dit ou qu'on s'envoie, si loin souvent. C'est étrange comme on peut s'angoisser chacun de son côté, est-ce que c'est sincère ses promesses, est-ce que c'est sûr qu'on tiendra, est-ce que c'est vrai qu'on s'aime. Est-ce qu'on réussira à se revoir vraiment, est-ce qu'on ne foutra pas tout en l'air avant, est-ce qu'on ne finira pas par se lasser bien vite de cette intrigue un peu (trop ?) bancale. Seuls dans le noir les doutes nous reviennent. Et puis soudain ça passe. Parce qu'en très peu de temps on l'a malgré tout vite compris, parce qu'il suffit d'un rien pour sentir ce souffle au cœur, parce qu'il se passe bel et bien quelque chose. Mais que ce n'est pas pour ça qu'on se prend la tête, loin peut-être, mais pas tant que ça. À notre âge, il est certain qu'il serait malsain de le prendre autrement. Au fait, il n'y a aucune raison que cette histoire fonctionne. Et c'est d'ailleurs certainement pour ça que, finalement, ça marche très bien.



Ans this life I lead it's a curious thing
But I can't deny the happiness it brings
I don't know what I'm looking for

Lundi 6 septembre 2010 à 22:10

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La pluie tombe comme une cascade. Demain, c'est le retour à la fac. En ce moment c'est compagnie maternelle uniquement. Ce week-end excellent s'est terminé bien trop vite. Mais bon. C'est agréable, la pluie, et la mer est belle ainsi. Demain ce n'est qu'une pré-rentrée. La reprise des cours, ça veut dire les retrouvailles avec mon chez moi et mes tendances ermites qui éviteront un éventuel meurtre. Et puis c'est ainsi, un week-end dure deux jours... chose qu'on accepte mieux lorsque le week-end suivant promet d'être au moins aussi excellent que le dernier.

C'est bien, ces nuits passées à faire la fête avec des gens venus de partout. C'est bien d'avoir la mer à cinquante mètres. C'est bien d'aller faire du kayak et jouer bêtement dans l'eau avec une énorme bouée un lendemain de chouille. C'est bien d'occasionner un gentil match Edimbourg VS Glasgow avec une ex-Erasmus fraîchement rentrée au bercail. C'est bien de hurler comme des putois sur des chansons innommables. C'est bien de se poser des questions existentielles à la con. C'est bien d'avoir une famille géniale. C'est bien d'aller se larver sur la plage à trois heures du mat'. C'est bien de se donner un peu de la tendresse qu'on aimerait avoir mais qui nous fait défaut, parce qu'on est deux dans cette situation où la* personne nous manque. C'est bien de créer un choc des cultures. C'est bien de faire des mots croisés, même si on n'arrive jamais à les finir, ou qu'on finit par écrire des choses absurdes en désespoir de cause. À accumuler tous ces « bien », la réalité est évidente : les fêtes au Diben, c'est légendaire.



À part ça. Je vais pouvoir conduire dans A. Je vais pas me gêner pour profiter de gens merveilleux cette fin de semaine. Je vais continuer à m'impliquer pour que tout cela dure. J'ai vingt ans, une
famille que j'aime, des amis incroyables, une putain d'envie d'y aller à fond, un amour surprenant qui pourtant semble grandir encore. Je suis en phase d'étonnement constant, je vais bien merci.



Mais dans tout ça...
Si tu te noies en dormant, est-ce que ça te réveille ?

Mercredi 1er septembre 2010 à 0:59

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Tenter sa chance. Marcher dans les champs. Danser sur un chemin de terre, les yeux fermés, la musique dans les oreilles. Contempler les vagues au loin, dans un océan de possibilités latentes dormant sous la surface. Loin, si loin. J'avoue que voir quelqu'un chaque nuit dans ses rêves n'aide pas à s'éclaircir les idées. Au fond je ne veux pas réfléchir. Se souvenir en souriant. Je semble abonnée aux relations à distance. Est-ce forcément un si grand mal que d'opérer de la sorte. Dans trois nuages, il sera l'heure. On ne sait pas ce que ça va donner. Oser aimer quand même, un peu trop ? Période d'essai : indéterminée. Certainty is no fun. 1ère règle : rire de tout. Surtout de soi. Tout d'un coup c'est comme si une infinité de voies se déroulaient sous la plante des pieds nus. Risquer un nouveau voyage, encore. Pourquoi pas. Tenter sa chance.

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