Doesn't mean you know my game
Le fait est qu'on ne peut jamais avoir l'esprit tranquille. Il y a toujours quelque chose à penser, quelque chose à faire, et bien évidemment les gens avec qui on a à interagir n'y mettent pas tant que ça du leur. Puisque ça serait trop simple que ça se règle facilement. Ça serait trop simple si les choses étaient bien organisées. Ça serait trop simple de nous les expliquer. C'est tellement mieux de ramer et de se noyer dans sa merde, c'est vrai, ça apprend la vie, c'est certain. Très utile. Alors bon quand on est dépassé par toutes les absurdités qu'on nous balance à la figure, on finit par plonger tout entier dans la dite absurdité, s'y perdre et ne plus en revenir. En clair, devenir con. Après on a le choix : le con qui gueule sur tout le monde, ou le con passif qui se contrefiche de tout. J'ai choisi la deuxième option. Ou plutôt elle m'a choisi, parce que je ne suis pas quelqu'un de sanguin. De toute façon je sais que m'énerver ne changera rien, alors pourquoi s'en donner la peine. Et à côté de ça, est-ce que c'est normal que des parents aient besoin de voir leur enfant craquer complètement pour arriver à se rendre compte qu'ils lui font du mal ? C'est utile, aussi, de pousser le bouchon au maximum, juste histoire de vérifier que je peux avoir des émotions ? Non, je ne suis pas un robot, et moi aussi je pète un câble. C'est pas parce que je ne passe pas mon temps à piquer des crises que je ne me rends pas compte des choses. C'est interdit de se taire, d'intérioriser ? Ça vous angoisse tant que ça que je procède de cette manière ? Je ne sais pas du tout où j'en suis et j'aurais simplement besoin de calme pour y réfléchir un peu. I guess I should thank you for your patience and kindness, golden head. En attendant il serait grand temps que le jour du départ arrive, peut-être que ça éclaircirait un peu cet immense foutoir. D'ici là, please stay tuned. Avec un peu d'aide, de private jokes et de bonne musique, je finirai bien par me calmer – comme toujours.
don't give up !
<3