How many roads must a man walk down before you call him a man ?
How many times must a man look up before he can see the sky ?
The answer, my friend, is blowin' in the wind.
Sûr, c'est pas mal d'être né le même jour que Bob Dylan. Même si au fond qu'est-ce qu'on s'en fout. Sûr, c'est pas mal d'avoir atteint la majorité internationale. Même si au fond je n'en ferai pas grand chose, pour l'instant. Pour l'instant je regarderai vers demain sans le voir vraiment, parce que je ne veux pas savoir à quoi il ressemblera. Comme d'habitude, enclencher le mode au jour le jour, et ne pas trop attendre des autres ou des lendemains – ils finissent toujours par vous tourner le dos. À part quelques uns, évidemment. C'est drôle de voir qu'aux côtés des indétrônables, ce sont finalement ces rencontres inattendues, cocasses ou indésirables de prime abord, au détour d'un pub, d'un couloir de la fac, à l'autre bout d'une route ou d'un téléphone, qui se révèlent les plus durables. Les choses changent, on ne les apprécie certainement plus de la même manière. Soyons clair, à 21 ans et un jour, on n'a encore rien vu et rien compris. Mais bon, on a quand même eu le temps de vivre deux trois trucs et d'en apprendre quelque chose. Suffisamment, en tout cas, pour avoir soif de plus, beaucoup plus. Tout recommence, dans un immense flou de couleurs en fusion. Allons-y.
There's a fork in the road
I'll do as I am told
But I don't know who I want to be