aet-en-dro

Quitte tout et tu retrouveras tout.

Mercredi 25 mai 2011 à 18:21

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How many roads must a man walk down before you call him a man ?
How many times must a man look up before he can see the sky ?
The answer, my friend, is blowin' in the wind.


Sûr, c'est pas mal d'être né le même jour que Bob Dylan. Même si au fond qu'est-ce qu'on s'en fout. Sûr, c'est pas mal d'avoir atteint la majorité internationale. Même si au fond je n'en ferai pas grand chose, pour l'instant. Pour l'instant je regarderai vers demain sans le voir vraiment, parce que je ne veux pas savoir à quoi il ressemblera. Comme d'habitude, enclencher le mode au jour le jour, et ne pas trop attendre des autres ou des lendemains – ils finissent toujours par vous tourner le dos. À part quelques uns, évidemment. C'est drôle de voir qu'aux côtés des indétrônables, ce sont finalement ces rencontres inattendues, cocasses ou indésirables de prime abord, au détour d'un pub, d'un couloir de la fac, à l'autre bout d'une route ou d'un téléphone, qui se révèlent les plus durables. Les choses changent, on ne les apprécie certainement plus de la même manière. Soyons clair, à 21 ans et un jour, on n'a encore rien vu et rien compris. Mais bon, on a quand même eu le temps de vivre deux trois trucs et d'en apprendre quelque chose. Suffisamment, en tout cas, pour avoir soif de plus, beaucoup plus. Tout recommence, dans un immense flou de couleurs en fusion. Allons-y.


There's a fork in the road
I'll do as I am told
But I don't know who I want to be

Lundi 9 mai 2011 à 16:56

Hello there. Tu sais, lorsque tu vois un film et que ça te donne envie de changer ta vie. Quand tu écoutes une chanson et que ça te donne envie de partir très loin, sans but précis, juste partir. Quand tu rencontres quelqu'un et que tu voudrais le suivre dans ses rêves, ou l'emmener dans les tiens. Quand tu regardes les nuages, et que tu te dis «voilà, c'est là que je veux être », sans pour autant savoir ce que ce «là » que tu évoques représente vraiment. Ces derniers temps, j'en ai passé du temps perchée sur le bord d'une fenêtre, à écouter de la musique ou les bruits de la nuit. Parfois jusqu'au point du jour, à voyager par l'esprit à défaut de le faire physiquement. Je ne suis jamais allée bien loin, je n'ai rien fait de grand de ma vie. Peut-être pas encore, ou bien peut-être que ça finira par me suffire, un jour. Peu importe. Toujours est-il que je considère cet océan de possibilités. Un jour je construirai un pont et je franchirai l'espace entre moi et ce «là » que je ne connais pas encore. Rien ne presse, rien ne me retient. Le temps de parfaire à nouveau ma fidèle carapace, et de rassembler les forces pour me jeter dans le courant et commencer à bâtir de nouvelles fondations.


Is it wrong to say that I don't really like you ?
Do you think that I'll still be strong without you ?
And I know that I'm still gonna think about you
Well, I need some time to say that I'll be fine without you.


Lundi 2 mai 2011 à 19:44

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Le regret de ne pas avoir pu t'offrir le ciel et la lune

Peut-être aurais-je dû partir quand j'en avais encore l'occasion





Lundi 25 avril 2011 à 15:48

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Never let go of your imagination


I believe in every book I've ever read

C'est étrange comme les choses peuvent changer si vite, se perdre au vent, le feu s'éteindre. La vie reprend son cours tranquillement, comme si de rien n'était. Mais cette histoire avait comme mis ma vie en pause pendant des mois, prenant la forme d'un barrage derrière lequel s'était formé un lac où on se sentait bien, libres, à l'abri des tempêtes, flottant sur un clapotis d'espoir, de la tendresse, de l'amitié, une étincelle qui nous brûlait de rires et de mains enlacées. Et puis soudain. C'est comme si quelque chose avait appuyé sur PLAY. Les images figées sont reparties, le vent a balayé la surface. Le barrage s'est rompu. Le ciel a disparu, l'océan de certitudes s'est brisé sur les rocs de la vallée du temps qui passe. Seule sur ce radeau isolé, parmi les débris de cette histoire déjà lointaine, je peine encore à réaliser. C'est vide. Le courant emporte ma carcasse et il n'y a aucun rivage en vue. C'est arrivé si vite. J'avais peut-être oublié ce que c'était que la vie, en réalité. Ces mois passés entre deux eaux étaient un échappatoire vital. Et éphémère. Voilà comment tout s'est finalement terminé, si vite, comme ça avait commencé. C'est étrange, oui. Ces eaux calmes me manqueront, peut-être, certainement. Peut-être dériver quelques temps. Et puis trouver une rame et tracer ma voie à nouveau à travers les courants. Je suis reconnaissante. J'ai ré-appris à vivre, quelque part. Plus jamais bloquée dans ces chimères lointaines et funèbres. Les ténèbres au loin ne sont que les rives de la mer solaire sur laquelle je navigue, enfin.

 


Will I ever see your face again ?
Will I ever touch your skin ?
I'll never stop loving everything you do,
but not me and you.

Samedi 16 avril 2011 à 18:46

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There's a time to let it grow
There's a time to let it slow
And a time to let it
go



Sept mois et demi plus tard
Guess it's goodbye

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