aet-en-dro

Quitte tout et tu retrouveras tout.

Samedi 8 janvier 2011 à 19:22

I love the ground whereon he stands
I wish that day would soon come
When he and I can be as one



 

Et si je choisissais de partir maintenant.
Disparaître, se perdre et si le temps pouvait s'arrêter.

C'est toujours planant la fin des partiels, d'une façon ou d'une autre. Et pourtant. On a accompli si peu, un petit semestre, un autre, rien d'extraordinaire. Qui en soit n'apporte rien, jusqu'à ce que. Il faut une sacrée confiance en l'avenir pour tenir le coup en fac. On pourrait passer des années qui ne rapporteraient rien de concret.
Et puis au diable. Aucun diplôme, aucune reconnaissance. Il est évident que ça freine sérieusement une carrière de nos jours. Mais au fond, quelle importance. Comme la vague impression que ça ne signifie rien. Même avec cette soit-disant sûreté qu'avec ces quelques mots écrits sur un papier, Licence, Baccalauréat... qu'importe. On obtiendrait quelque chose ? Je crois que si on manque de mobilisation, aujourd'hui, au sein de ces mouvement qui veulent pousser la jeunesse à l'éveil, ce n'est pas une question de motivation. Ce n'est pas qu'on ne pense qu'à nos petites personnes. C'est une question d'espoir. Il n'y a plus d'espoir. Tout ce qui compte c'est s'en sortir, à peu près, peut-être, d'une façon ou d'une autre. Qu'importe la manière, qu'importe le prix à payer, pas le choix. Changer les choses ? Tout est si flou, tout paraît si loin. Alors oui, évidemment, on se rattache à des choses sans importance. N'importe quoi. Du moment qu'on peut accéder à un semblant de bonheur.
Oui en effet c'est toujours planant de finir ses examens. Même si. Parce que bien qu'on n'aie rien, derrière, on se raccroche toujours au fil, si fragile soit-il. Peu importe. Quitte à finir fou, quitte à ne rien vouloir dire.
Ye sunavabiatch... Faut freiner sur le whisky. Sortir faire ses courses en pyjama. Même qu'on s'en fout, si les gens vous regardent, alors que vous dansez sur le trottoir sous la pluie. Cher journal, aujourd'hui le ciel était rempli de muffins. C'est l'été et il fait chaud, on a la peau salée et les cheveux comme de la paille. Regarde.... Clouds look like damn bunnies. On peut fêter ces anniversaire morbides, parce que tu sais, au fond, on finit par s'en sortir. Parce qu'à force de vivre on tue les souvenirs. Jettes tes cendres à la brume, jettes tes doutes au vent. Et laisse-les emporter tout.

 

And now I guess I'll just laugh my life away

Unbeing dead isn’t being alive

Par Co le Dimanche 9 janvier 2011 à 20:18
Ah cette chanson... Les Corrs + du trad irlandais, que demander de plus. Bon, sûr, on fait plus gai comme paroles... Mais qu'elle est belle. Et pleine d'espoir aussi, pas vrai ?
Il y a toujours de l'espoir (Haleth fils de Hama)même quand on a l'impression que le futur est flou. Parfois il vaut mieux ne pas bien savoir où on va, d'ailleurs. Le goût de l'aventure, je crois que tu connais !
Besos !

PS : le coup des courses en pyjama, c'est une vengeance de la Binocle pour la jupe de la fois d'avant ? \o/
 

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