Cette chanson, ou comment faire un bond de huit ans en arrière. Oui, cette chère période de l'adolescence, où on n'a pas échappé à tous les clichés. Et surtout pas celui de jouer au rebelle sur du pseudo punk nord-américain. Et puis cette chanson. Le genre qu'on ne pouvait pas, fondamentalement, trouver bien. Mais qu'on aimait quand même. Et encore maintenant, même si on reconnaît toujours qu'on est bien loin d'un chef d'œuvre musical, entendre ce morceau fait quelque chose. Quand on avait ces looks improbables de jeunes indécis, ces comportements d'ados en crise. Évidemment que ça nous fait sourire. Mais sans tomber dans la nostalgie mal placée, au fond, c'était peut-être pas tant que ça la merde, l'adolescence...
À part ça, il faut croire que revoir Lords of Dogtown et me remettre à écouter Sum 41 affecte considérablement mon cervelet déjà malmené. Pour le meilleur et pour le pire. Aller à des festoches et y enchaîner chouille et pogos, avoir la peau et les cheveux bouffés par le sel et le soleil, vivre en maillot et short et se promener pieds nus de jour comme de nuit. Ça pourrait être l'été maintenant, oui, ça serait bien...